Au Tadjikistan, l’OIM aide des communautés à s’adapter aux effets que produit le changement climatique sur leurs moyens de subsistance. Dans le sud-ouest du pays, où les hauts sommets montagneux laissent place aux plaines agricoles, la migration de travail est devenue un moyen courant pour préserver la viabilité financière : près de 50% des familles comptent au moins un travailleur migrant saisonnier, et 97 % des migrants sont des hommes, selon une étude de référence menée en 2021.
Pour les femmes restées au village, cela suppose d’assumer des responsabilités supplémentaires, et notamment de diriger la production agricole pour la famille. En outre, les sécheresses et les saisons sèches prolongées dues au climat rendent inefficaces les méthodes de production agricole traditionnelles, ce qui augmente encore le stress des femmes et de leur famille.
En réponse à la dynamique complexe liée au climat et à la migration au Tadjikistan, l’OIM met en oeuvre, avec des partenaires locaux, des formations et des programmes pilotes axés sur des pratiques agricoles résilientes au climat, en particulier à l’intention des femmes de familles migrantes. Ces formations comprennent également un soutien en matière d’éducation financière, qui vise notamment à accroître les avantages tirés de l’épargne et de l’investissement dans des pratiques résilientes au climat.
Ce projet applique une méthode de recherche active consistant à expérimenter diverses approches auprès de différentes communautés pour trouver le mode d’intervention le plus efficace possible. Celui-ci peut ensuite être reproduit à plus grande échelle dans tout le pays, et appliqué à d’autres lieux confrontés à des défis similaires.
“Adaptation to climate change requires a lot of preparedness and knowledge. Thanks to the specialised trainings provided by IOM, which teach us about effective climate-resilient agricultural practices for our region of Southern Tajikistan, I am understanding that it is not too late to study, acquire skills, and apply the gained knowledge in our daily life, to adapt to the changes in the climate.” – Ashurova Dilafruz
The Khatlon region of southwest Tajikistan has long been known for its agricultural production. However, the effects of climate change, including increasingly common periods of drought, have heavily impacted production in recent years.
“Our household, harvest, and economic condition depends on access to water, which is heavily dependent on the climate and rain cycles. However, even as the climate changes and drought becomes more regular, this IOM training has explained that there are ways to prepare and adapt to climate change. Our efforts can lead to sustainable and successful harvests, and improved economic conditions for everyone in the community.” – Hakimova Zarnigor
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L’OIM se préoccupe des liens entre le changement climatique et la migration et travaille main dans la main avec les communautés locales et les gouvernements pour qu’ils puissent gérer la migration climatique et s’y préparer.
Nous menons des projets qui aident les populations sur ce front partout dans le monde, du Pacifique au Sahel et des Andes aux steppes de l’Himalaya.